01 Activité physique
02 Alimentation équilibrée
03 L’autonomie
05 La dimension psychologique
04 Autres dimensions
La réadaptation cardiovasculaire est l’ensemble des activités nécessaires pour influencer favorablement le processus évolutif de la maladie, ainsi que pour assurer aux patients la meilleure condition physique, mentale et sociale possible, afin qu’il puisse par ses propres efforts, préserver ou reprendre une place aussi normale que possible dans la vie quotidienne.
Selon l’OMS 1993.
Le programme de réadaptation cardiaque peut comprendre un entraînement à l’exercice physique et pourrait fournir une éducation sur le mode de vie et la gestion des facteurs de risques, ainsi que des conseils et un soutien psychologique.
- Récupérer et améliorer son potentiel cardiaque
- Diminuer les risques de récidive ou de complications sévères
- Améliorer la qualité de vie
- Améliorer les symptômes de la maladie et les capacités fonctionnelles
- Favoriser le retour au travail
- Diminuer l’anxiété et la dépression en améliorant la confiance en soi
- Une meilleure adhérence au traitement
La réadaptation est recommandée pour la plupart des maladies cardiaques.
Les indications principales sont :
- La maladie coronaire : suite d’infarctus, angor stable avec ou sans angioplastie, suites de pontages aorto-coronariens.
- L’insuffisance cardiaque
- Les suites de chirurgie cardiaque : pontage coronaire, chirurgie valvulaire, correction de malformation congénitale, greffe cardiaque, pose de défibrillateur ou pacemaker
Le programme de réadaptation se déroule en hospitalisation à temps partiel sur un programme de 5 semaines.
L’accompagnement médical et la coordination de toute une équipe pluridisciplinaire permettent d’offrir au patient:
- Un réentrainement à l’effort permettant de restaurer ou d’augmenter
les capacités physiques - De débuter ou de poursuivre un sevrage tabagique
- Un soutien psychologique personnalisé
- D’Assurer un retour à la vie socioprofessionnelle
- Une meilleure connaissance de la maladie et de ses facteurs de risques dispenser par l’éducation thérapeutique
- Une adaptabilité de ses habitudes alimentaires
- L’accompagnement de l’entourage